De la table jaillit la lumière
En bande dessinée, nous faisons un usage intensif de la table lumineuse.
Béatrice et Dina à la table lumineuse.
A l'Atelier d'à Côté, nous disposons de 6 tables lumineuses: deux grandes, biplaces à l'occasion, et quatre petites, portatives.
Mais, pourquoi faire ?
D'abord parce que nous ne sommes rarement satisfaits de nos croquis dès le premier jet. La table lumineuse nous permet de reprendre et d'améliorer nos petites cases par étapes. Mais, pas de complexes, mêmes les grands professionnels font de même.
Ce n'est donc pas de la copie. Ou, plutôt, nous nous copions nous même.
En haut, Pascal concentré sur la chaude lumière de la table. La table lumineuse nous permet même de retourner une situation, avec un moindre effort. Sur les deux images du dessous, Erwan, qui avait décidé d'inverser l'orientation du personnage dans une scène, a retourné simplement la feuille.
Ensuite, une fois satisfaits de nos crayonnés, nous finalisons nos planches en les encrant également à la table lumineuse. Les planches, ce sont les feuilles de dessin définitives, en général en format plus grand que les pages imprimées finales.
Pour ce, nous plaçons la feuille définitive par dessus les pages de crayonnés temporaires et nous "décalquons" au feutre.
Alors, c'est presque définitif car il nous reste encore le recours au Blanco et autres Typex, ce qui n'est pas rare.